La Faux le Fer

Publier le: 29 mars 2022 | Temps de lecture: 1 min | Dernière modification: 29 mars 2022

LaFauxleFer

La Faux le Fer

Armé de sa Faux, Moissonneur
Habillé d’un manteau sablé
Du temps, il est le créateur.
Héritier de la vérité.

Venu éblouir les ténèbres,
Arracher la lumière obscure.
Se déroule, pour que perdure
Sa noirceur criant d’excellence

Aucun des serpents n’est fébrile.
Digne futur en résonnance
Sur une terre bien fertile,
Putréfaction amorcée.

Fuir tout corps, s’il est privé d’âme.
Apparais obscur, ténébreux.
Comme un accablement de blâme.
Blancheur du Noir se trouve au centre.
Creuse, encore, vise le ventre.

D’une blancheur sombre au Blanc parfait et au Rouge.
Gravis la montagne, non avec une pelle.
Bien qu’il faut continuer à creuser,
Fais-le avec l’arme de la vérité.

Tu veux savoir pourquoi les poètes souvent
Parlent de l’Hélicon, de sa cime à gravir ?
Un monument se trouve en son sommet ; la Pierre
Que Saturne engloutit, pour son fils, et vomit.
Tu erres en prenant ces mots ainsi qu’ils sonnent.
Car de Saturne ici c’est la Pierre chymique.